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[Presse] Dans le Puy-de-Dôme, une femme victime de violence conjugale témoigne : « La seule solution, c’était partir » | La Montagne

Lorsque des femmes fuient le domicile conjugal, elles sont accompagnées par des travailleurs sociaux et des psychologues de l’Anef 63. L’association Avec 63 s’occupe également de l’accompagnement au quotidien des femmes victimes de violences conjugales qui veulent sortir de la tourmente - PHOTO THIERRY LINDAUER La Montagne

“J’avais perdu ma vie avant de partir. Grâce à l’Anef, j’ai commencé à retrouver une vie de femme, comme les autres.”

Découvrez le témoignage de Sarah*, accompagnée par l’ANEF 63 suite à des violences physiques et psychologiques subies pendant de longues années de la part de son conjoint, en Une et dans un reportage de deux pages paru aujourd’hui dans La Montagne.

Merci à la rédaction de La Montagne pour ce reportage sur l’action de l’ANEF 63 et des acteurs du département du Puy-de-Dôme à destination des personnes victimes de violences conjugales, dont l’association AVEC 63.

Le 3 septembre, un Grenelle national sur les violences conjugales annoncé par Marlène Schiappa sera lancé par le gouvernement. Pour Gilles LOUBIER, Directeur général de l’ANEF 63, il est nécessaire d’engager un travail de fond autour de la définition d’une politique publique interministérielle axée sur l’égalité entre les femmes et les hommes : éducation des enfants, sport, travail… L’ensemble des ministères est concerné. La prévention des violences via l’éducation, une meilleure sensibilisation et la prise en charge des enfants victimes de violences sont également une priorité. L’éducation doit permettre aux générations futures de figurer parmi les premières fortement sensibilisées à l’égalité entre les femmes et les hommes : « Mettre un pansement, c’est bien un temps, mais il faut aller au fond du problème. »

En 2018, 121 femmes et enfants victimes de violences ont été accompagnés par les équipes de notre association. L’ANEF 63 dispose de douze logements dédiés à l’accueil des personnes victimes de violences, dont trois places d’urgence.

*Le prénom a été modifié

 

Reportage paru dans l’édition du 17 juillet 2019 et à découvrir sur le site de La Montagne ici